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Indications :
Traitement symptomatique des spasmes des voies digestives, biliaires, urinaires et génitales : colique biliaire, colique néphrétique, côlon spastique, spasme oesophagien, spasme gastrique, spasmes lors des maladies diarrhéiques ou des gastro-entérites.
Composition :
- Buscopan 10 mg comprimés enrobés: un comprimé enrobé contient 10 mg de bromure de butylhyoscine.
- Excipients : hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon de maïs, amidon soluble, silice colloïdale anhydre, acide tartrique, acide stéarique, povidone, saccharine, talc, gomme arabique, dioxyde de titane, macrogol, cire de carnauba, cire d'abeille blanche.
Mode d'emploi :
Enfants de plus de 6 ans et adultes : 1 à 2 comprimés, 3 à 5 fois par jour, à avaler avec un peu de liquide.
Enfants de moins de 6 ans : 1 mg/kg/24 heures.
Quelle que soit la voie d'administration, on ne dépassera pas 100 mg/24 heures chez les adultes et adolescents, et 1,5 mg/ kilo de poids corporel/24 heures chez les enfants.
Ne pas administrer au-delà de 7 jours sans avis médical.
Contre-indications :
L'adénome prostatique, l'hypertrophie prostatique avec rétention urinaire, le glaucome à angle fermé non traité, la sténose pyloro-bulbaire, l'atonie intestinale, la tachycardie, l'obstruction gastro-intestinale mécanique, la myasthénie sévère, le mégacôlon et l'hypersensibilité à la N-butylhyoscine ou à l'un des composants.
Le Buscopan est contre-indiqué chez les enfants de moins de 1 an.
Vu le risque d'atonie intestinale médicamenteuse, l'usage de longue durée est contre-indiqué.
Précautions :
Il est impératif de limiter le traitement dans le temps et en fonction des symptômes ; consulter le médecin en cas de :
- température associée aux douleurs abdominales ;
- troubles urinaires associés : pollakiurie, dysurie, mictalgie, douleurs lombaires.
La durée du traitement ne dépassera pas la période symptomatique, de façon à éviter l'apparition d'une atonie intestinale médicamenteuse.
Prudence chez les patients susceptibles de présenter une obstruction intestinale ou urinaire et chez les patients souffrant de tachyarythmie.
Il n'est pas recommandé d'administrer le Buscopan en cas de reflux gastro-oesophagien.
Chez les enfants de moins de 6 ans, il est préférable de consulter un médecin directement sans recourir à l'automédication pour traiter des douleurs abdominales d'origine inconnue.
Lors de l'administration de produits anticholinergiques comme le Buscopan à des patients souffrant d'un glaucome à angle fermé non diagnostiqué (et donc non traité), une augmentation de la pression intraoculaire peut se produire. Il faudra donc être prudent chez les personnes âgées. Si, après l'administration de Buscopan, on constate une douleur oculaire accompagnée de rougeur à l'oeil et de perte de vision, on consultera un ophtalmologue.
On veillera à ce que l'injection intraveineuse soit donnée lentement.
L'expérience clinique montre qu'il n'y a pas de schéma posologique particulier à l'insuffisance rénale.
Grossesse et allaitement :
Le Buscopan a été utilisé chez un certain nombre de femmes enceintes ou en âge de procréer, sans qu'on n'ait jamais constaté d'effet direct ou indirect sur le foetus.
Cependant, pendant la grossesse et spécialement au cours du premier trimestre, il vaut mieux éviter l'usage du médicament si celui-ci n'est pas strictement nécessaire.
Bien qu'on n'ait pas observé d'effets défavorables chez le nouveau-né, la sécurité d'emploi pendant la période de lactation n'a pas été établie.
Comme tous les anticholinergiques, Buscopan peut inhiber la lactation.
Effets indésirables :
Des effets indésirables anticholinergiques peuvent survenir, comme de la sécheresse de bouche (xérostomie), une inhibition de la sécrétion sudorale (dyshidrose), des troubles de l'accommodation visuelle, de l'arythmie (par ex. tachycardie), des vertiges, un ralentissement du transit intestinal et de la rétention urinaire.
Ces effets sont généralement peu marqués et transitoires.
On a rapporté de rares cas de réactions d'hypersensibilité : prurit, rash, urticaire, angiooèdeme, dyspnée.
On a rapporté de rares cas de chute de tension, ainsi que de très rares cas de réactions anaphylactoïdes et de choc anaphylactique.
On note parfois une douleur à l'endroit de l'injection, particulièrement après une injection intramusculaire.
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines :
Il convient de tenir compte d'un trouble éventuel de l'accommodation visuelle.
Surdosage :
Symptômes :
La butylhyoscine induit, en surdosage, des symptômes anticholinergiques périphériques tels que rétention urinaire, sécheresse des muqueuses, rougeur au niveau de la peau, inhibition de la motilité gastro-intestinale, troubles visuels transitoires, somnolence, tachycardie, mydriase.
Traitement :
En cas d'intoxication par voie orale, on recommande le lavage gastrique avec du charbon activé suivi d'une solution à 15 % de sulfate de magnésium. Les symptômes d'un surdosage au Buscopan répondent aux parasympathicomimétiques. La néostigmine (adulte : 0,5 à 2,5 mg i.m. ou i.v.) peut être utile dans les cas très graves (à renouveler si nécessaire après 1 à 2 heures). A traiter éventuellement avec de la pilocarpine en collyre chez les glaucomateux.
Les complications cardiovasculaires doivent être traitées selon les méthodes thérapeutiques d'usage. En cas de paralysie respiratoire : intubation et respirateur artificiel.
En cas de rétention urinaire, un cathéter peut être requis.
L'hospitalisation ne s'avère nécessaire qu'en cas d'apparition des symptômes d'intoxication atropinique, comme par exemple : excitation croissante avec agitation extrême, confusion et désorientation. A ce jour, ces symptômes n'ont pas été décrits suite à des intoxications par des ammoniums quaternaires tels que la butylhyoscine.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions :
Les effets anticholinergiques de certains médicaments - comme les antidépresseurs tricycliques et les antihistaminiques, la quinidine, l'amantadine et le disopyramide - peuvent renforcer ceux du Buscopan et inversement.
En raison de son influence sur la motilité gastro-intestinale, le Buscopan pourrait interférer avec l'absorption de certains médicaments. En pratique, aucune interaction significative n'a été mise en évidence.
L'emploi concomitant d'antagonistes dopaminergiques tels que le métoclopramide, cisapride, alizapride et dompéridone peuvent réduire les effets de ces produits sur le système gastro-intestinal.
Les effets tachycardisants des bètamimétiques peuvent être accrus par le Buscopan.
Présentation :
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